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Le paradis des bouquins
5 août 2007

"les médecins n'y connaissent rien, parce que le seul régime qui marche, c'est l'amour."

La vie, en gros par Mikaël ollivier

Difficile de maigrir quand on adore manger et que l'on rêve d'ouvrir, plus tard, un restaurant. Pourtant, pour Benjamin ,quinze ans, le diagnostic de l'infirmière est clair : obésité de catégorie 2. Des mots bien sérieux pour décrire ce qui, jusque là, semblait simplement le signe extérieur d'une certaine joie de vivre : croquer la vie à pleines dents. Sport, boums, cabines d'essayage, piscine, régime... rien n'est simple quand on est gros et que l'on redoute le regard des autres. Et si en plus l'amour s'en mêle...

NOTE:13.25/20 Un récit tendre et émouvant.Ben nous relate ses difficultés pour perdre du poids, à être accepté par les autres.Sa vie s'en trouvera bouleversée, jusqu'au jour où l'amour frappe à sa porte.La morale du livre ? "Nous jugeons trop souvent les gens par leur apparence".

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Commentaires
E
Cher Dourvac'h,<br /> <br /> Tu as certes raison, mais, justement, le fait que Madame Bovary se passe dans une autre époque, fait que je suis à même d'apprécier ce roman.<br /> "Fait de société de son temps"... je préfère les choses du passé !<br /> L'histoire du livre dont nous parlons se passe à notre époque. Le style est peut-être très bon, mais les contextes historique et géographique ne me disent rien... mon idéal, en littérature, c'est le XIXème siècle, et les pays merveilleux :-).<br /> Alors, peut-être que le style de ce livre est très bien (moi aussi, j'attache beaucoup d'importance au style, ne t'en fais pas là-dessus), mais l'époque m'empêcherait de m'évader complètement. Je suis assez visionnaire quand je lis un livre. Si je me sens mal à l'aise avec les lieux dans lesquels évoluent les personnages, je n'ai pas envie de continuer. Un roman qui se passe à notre époque me parle moins qu'un roman qui se passe au XIXème siècle, ça semble bête mais il en est ainsi pour moi.<br /> <br /> Pour ce qui est du premier commentaire, je m'attache à ma méfiance vis-à-vis des oeuvres "contemporaines" - au sens figuré -, à savoir un style pauvre avec un message bateau que l'auteur brandit haut et fort en donnant l'impression que lui, il est un rebelle qui ne juge personne sur les apparences (dans le cas dudit livre), morale que la société tout entière brandit aussi sans la suivre pourtant...<br /> Après, oui je juge trop par la première impression, je te l'accorde, mais une critique aussi ne sert-elle pas au lecteur à se donner une idée ? Et puis, comme je l'ai dit dans mon premier commentaire :<br /> "De toute façon, qui ne juge pas par l'apparence, au moins une fois dans sa vie... [...].<br /> Faut pas oublier que nous sommes tous les mêmes, au fond."<br /> J'assume, en somme !<br /> :-)<br /> <br /> Mes amitiés !<br /> <br /> PS : désolée de mon retard pour la réponse !
D
... tu as tort peut-être... je veux dire qu'il ne faut juger une oeuvre que par son style... car "Madame Bovary" du Normand Gustave Flaubert peut être vue ou perçue aussi comme... une mayonnaise autour d'un "fait de société " de son temps (états d'âme d'une femme qui s'emm... dans sa vie de provinciale !)<br /> <br /> Donc si notre amie Libralato s'est laissée émouvoir par ce livre, c'est que son style ne doit pas être inopérant...<br /> <br /> ... et que nous rappelle-t-elle, justement ? <br /> <br /> " Nous jugeons trop souvent les gens (ou les oeuvres) par leur apparence ".<br /> <br /> Amitiés à tout le monde !
E
C'est exactement le genre d'histoires qui ne me tente pas.<br /> Une histoire bateau, car partant d'un fait de société contre lequel hélas, lutter est difficile, avec une morale tout aussi bateau, en l'occurrence : "Ce qui compte, c'est la beauté intérieure".<br /> De toute façon, qui ne juge pas par l'apparence, au moins une fois dans sa vie...<br /> C'est le genre de bouquin aux aspects "critique de la société" qui me rend sceptique...<br /> Faut pas oublier que nous sommes tous les mêmes, au fond.
C
hé, hé tu as retrouvé ta vitesse de croisère on dirait ! :)
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